Emmanuel Kant: Réflexions sur l’éducation (1776-1787) — L’homme est la seule créature qui doive être éduquée. C'est la notion de la « dignité fondamentale de toutes les données naturelles qui portent et environnent l'être humain, comme de toutes les productions normatives transmises par voie socio-culturelle ». générosité, les enfants nen ont pas du tout. 29. L'importance accordée à la subjectivité est l'un des principes de la pédagogie mondiale actuelle. Buy La tâche de l'éducation selon Emmanuel Kant (OMN.UNIV.EUROP.)
Aussi lhumilité nest-elle proprement autre chose quune comparaison de sa valeur avec la perfection morale. duquel nous serions placés ; on arrive ainsi très heureusement à concevoir lunité des hommes quon se représente comme formant une seule famille. Sous ce triple rapport, il est enfant, élève et écolier. Elle ne repose pas alors sur la discipline, mais sur des maximes. Emmanuel Kant. La véritable nature de l'homme se reflète dans certaines capacités d'esprit et d'entendement. Développement donné à un sens, au corps ou à une faculté par un entraînement et des exercices appropriés. En vue de saisir la pensée kantienne dans toute sa virulence, on ne peut jamais faire abstraction de la place éminente de Jean-Jacques Rousseau dans cette philosophie qui ne cesse pas à marquer, à définir et à poser des jalons de la pensée moderne. sensibilité dun enfant. Donnez à lenfant ce dont il a besoin, et dites-lui ensuite : « Tu en
Cest une question si lhomme est par sa nature moralement bon ou mauvais. Pour Kant, il est si vrai que l'activité pédagogique fait partie intégrante de la vie culturelle de l'humanité qu'il la compare à l'activité politique : « Il est deux inventions humaines que l'on peut tenir sans doute pour les plus chargées de difficultés : celle de l'art de gouverner et de l'art d'éduquer » (p. 14). (Extraits du Traité de pédagogie DEmmanuel Kant, 1803) On cherche dans ces louanges Les mères gâtent ordinairement en cela De même, Kant a été positivement apprécié dans le domaine théorique et pratique de l'éducation pour la paix, qui a pu s'inspirer de son Projet de « paix perpétuelle » (22). Tous les désirs de lhomme sont ou formels (liberté et pouvoir), ou matériels (relatifs à un objet) ; ce sont des désirs dopinion ou de La culture de la prudence le prépare à létat de citoyen, car elle lui donne une valeur publique. Le précepte de portée universelle ainsi exprimé dans l'ouvrage fondamental du christianisme, en accord avec les autres grandes religions, peut être formulé à peu près comme ceci dans le langage de la philosophie européenne : « La nature de l'être humain, que la liberté et la raison constituent en sujet moral, oblige par là même à reconnaître tout homme comme objet moral, comme un individu » (38). Ils ne Elle lui donne une valeur comme individu. C'est dans cette perspective que se situe l'extraordinaire « modestie » critique et la limitation aux expériences possibles à tout homme (« phénomènes ») qui caractérisent la Critique de la raison pure où, poussant jusqu'à l'absurde les soi-disant preuves de l'idéologie, Kant établit l'impossibilité d'une connaissance scientifique des choses en soi (Noumena). Bien des maîtres sont, il est vrai, contraires à cette idée ; mais cela est très injuste. bien quil rendrait ensuite inutiles tous les. De la bonne éducation, selon Kant. contrainte des lois. Par rapport aux sciences de l’éducation, elle l’est par le type de questions qu’elle se pose. Il devient ainsi un être affecté qui ne ressemble guère à un enfant. On pourrait dire, pour plus de brièveté, que, en établissant une distinction entre les idées et le matériel de la recherche « empirique », Kant a frayé la voie à l'une des positions fondamentales de la science moderne de l'éducation qui part du principe de la liberté de ses sujets. Ils doivent se réjouir de ce qui est le mieux à l'échelle de l'univers, même si cela n'est pas à l'avantage de leur patrie ou ne leur apporte aucun bénéfice » (p. 59). L'impératif catégorique et la reconnaissance de la dignité de la personne, quels que soient l'homme et son champ d'activité, peuvent être considérés comme les deux faces d'une même médaille. 31. 1781 Kritik der reinen Vernunft. Les reproches de la conscience Il apprend par-là aussi bien à amener à ses fins la devoir envers soi-même consiste comme il a été dit, à conserver la dignité de lhumanité dans sa propre personne. a plus déducation régulière à lui donner. 22. Kant ne voulait pas que l'éducation soit opposée à la croyance religieuse. cacher ses fautes Dissimuler nest pas toujours feindre et peut être parfois permis, mais cela touche de près à limmoralité. pourquoi aussi il faut lutter de bonne heure chez lui contre la vanité, ou plutôt ne pas lui donner loccasion de devenir vain. Idee und Realität der Friedenspädagogik [La paix: une tâche pédagogique. sensible au sort dautrui. Lart de lapparence extérieure est la convenance. remplir. Que m'est-il permis d'espérer? La moralité concerne le caractère. Il ; cest vouloir en faire des êtres serviles. quil y a dhumain, aussi bien dans lhomme individuel que dans lhomme social. fins. 24 et suiv.). La conscience est proprement lapplication de nos actions à cette loi. Il y a deux choses dont on peut regarder la découverte comme la plus difficile pour lhumanité : lart de gouverner les hommes et celui de les L'enfant était une fig… Kant et l'éducation
société civile quà sy conformer lui-même. Ibid. « Un enfant doit se contenter d'une sagesse d'enfant » (p. 46). La philosophie de l’éducation est donc doublement spécifique. Cela On ne songe alors quà mettre sur le compte des autres toutes sortes de Et cest un art, quil faut posséder. être moral ; il ne le devient que quand il élève sa raison jusquaux idées du devoir et de la loi. L'espace faisant ici défaut pour poursuivre l'examen des nombreuses réflexions dignes d'intérêt consacrées par Kant à l'éducation, nous nous contenterons du fait que le principe d'obéissance en éducation est toujours appliqué dans le contexte de la raison. Comme il n'existe pas de bilan empirique global pour chacun des domaines théoriques et pratiques évoqués précédemment, nous nous en tiendrons à quelques termes de référence tels que les Lumières, l'individu, l'éthique du devoir et la paix universelle. possession dune aptitude suffisante pour toutes les fins quon peut avoir à se proposer. didactique (cest luvre du professeur) ; deuxièmement de la culture pragmatique, qui se rapporte à la prudence (cest la tâche du La religion, qui est fondée simplement sur la théologie, ne saurait contenir quelque chose de moral. Reprenant les différents éléments du débat scientifique, il rappelle la valeur qui fonde essentiellement l'éthique moderne de la liberté en responsabilité : la dignité de l'être humain comme sujet moral, comme personne, la dignité intangible de celui qui, en réglant sa propre conduite, a le pouvoir d'édicter les lois devant présider universellement à la coexistence d'êtres humains (34). — La discipline nous fait passer de l’état d’animal à celui d’homme. La philosophie de léducation est donc doublement spécifique. Léducation pratique ou morale est celle dont lhomme a besoin de recevoir la culture pour pouvoir vivre ou être libre. 1. En sa qualité de professeur de la faculté de philosophie, il était tenu de faire en alternance un cours de pédagogie. secours des autres. Ausgabe Karl Kehrbach, p. 46, Leipzig, Reclam, 1879. précédentes, est toujours plus en mesure darriver à une éducation qui développe dans une juste proportion et conformément à leur but toutes nos Die Metaphysik der Sitten. On ne doit en aucune manière permettre à un enfant dhumilier les autres. La Critique de la faculté de juger ou Critique du jugement (allemand : Kritik der Urteilskraft) est un ouvrage philosophique d'Emmanuel Kant, publié en 1790 On considère en général cet ouvrage comme la troisième grande œuvre de Kant, après la Critique de la raison pure et la Critique de la raison pratique, et comme une œuvre fondamentale de l'esthétique moderne. eux-mêmes. Il est nécessaire quil sente de bonne heure la résistance inévitable de la société, afin Lhomme est le seul animal qui soit voué au travail. Il ne suffit pas en effet que lhomme soit propre a toutes sortes de fins ; il faut encore quil Léducation physique et léducation morale se distinguent en ce que la première est passive pour lélève, tandis que la seconde est active. Mais il est vrai que le « quoi » ne peut être entièrement défini par le « comment », comme l'admet cependant le fonctionnalisme moderne (N. Luhmann) (32). dêtre. Elle est due à notre propre faute quand elle résulte non pas d'un manque d'entendement mais d'un manque de résolution et de courage pour s'en servir sans être dirigé par un autre. Elle a bien plutôt besoin dêtre gouvernée et soumise à des règles, mais il ne faut pas pour cela la laisser La Critique de la raison pur, Quatrième et dernière partie du chapitre VI du tome II de De l'Allemagne consacré à Kant. Mais l’homme doit user de sa propre raison. 16. Aux premières appartiennent la grandeur dâme (qui consiste à se vaincre soi-même, L’éducation humaniste permet d’ailleurs au personnage Gargantua de gravir à grand pas l’abîme de la culture médiévale dans laquelle il était tombé, dans le livre de François Rabelais. république parfaite, gouvernée daprès les règles de la justice. On voit aisément quil est difficile de 15. Les désirs de la troisième espèce Il est tout aussi faux de simaginer que, si Adam et Ève étaient restés dans le paradis, ils neussent fait autre chose que demeurer assis ensemble, Léducation est donc le Mais ceux qui considèrent la philosophie kantienne d'un point de vue pédagogique, qui s'interrogent sur les enseignements à en tirer de ce point de vue, n'en sont pas réduits à déceler des implications pédagogiques immanentes : il/elle peut aussi se référer à des propos ayant trait directement à la pédagogie. sauvagerie. est suivie de la férule. lhabillement et dans les repas il faille rechercher la propreté. cette réflexion, quils auront par exemple un jour a soccuper eux-mêmes de leur entretien. Éducation de la volonté. Il ne les a pas publiés lui-même, mais le Dr. Friedrich Theodor Rink devait s'en charger en 1803, chez l'éditeur Nicolovius à Königsberg. 28. I. Kant, Kritik der praktischen Vernunft [Critique de la raison pratique], p. 627, 1788. quelques fins, comme celui de la musique, qui fait aimer celui qui le possède. naturellement cette question : cela est-il juste ou non ? C'est ce qu'a bien vu P. Mikat lorsqu'il s'est préoccupé de définir les facteurs stabilisateurs du mariage dans le monde moderne. Si lon veut fonder dans les enfants un caractère moral, il importe de ne pas perdre de vue les observations suivantes : Il faut leur indiquer, autant que possible, par des exemples et des règlements les devoirs quils ont à remplir. Cest surtout sous Il nest pas naturel quil commande par ses cris, et que le fort obéisse au faible. L'autonomie morale de l'homme devient le principe de la moralité. talent quune faiblesse de notre sens intérieur, qui se montre dans ce cas inflexible et ne se laisse pas appliquer où lon veut. On doit inculquer de très bonne heure à lenfant le respect des droits de lhomme, et veiller à ce quil le mette en Sustine et abstine (supporte et abstiens-toi), tel est le moyen de se préparer à une sage modération. Influence de l'oeuvre de Kant
nous navons retenu de cet ouvrage que les passages 1976. Or il fait remarquer que cette éducation provient des hommes eux-mêmes, qu'ils s'extirpent eux-même de leur état sauvage. Par moralisation, il faut en effet comprendre que l'individu à éduquer devrait acquérir la disposition d'esprit qui « ne lui fasse choisir que de bonnes fins ». Mais cette loi doit être une loi et il faut lavoir toujours en vue dans les écoles. Qui veut tenter de résumer les préoccupations intellectuelles de Kant en quelques formules lapidaires peut se référer aux questions, universellement connues par la suite, qu'il posa en 1793 : Que puis-je savoir? de la valeur acquise. le traiter à son tour avec la fierté et lui faire vivement sentir combien sa conduite est contraire au droit de lhumanité. Ce dernier point est le plus tardif à frapper lesprit des enfants : ils ne font que très tard montrer aux jeunes gens que la jouissance ne tient pas ce quelle promet. Mais il y a un musée Kant à l'université, et il reste à l'une des extrémités de la cathédrale de Königsberg, maintenant en ruines, une tombe bien entretenue qu'on peut considérer comme un lieu de souvenir et aussi comme un monument de la réconciliation intellectuelle qui se manifeste actuellement dans le monde et nous fait honorer la mémoire de l'un des plus grands philosophes allemands depuis l'époque des Lumières. Quelques-uns pensent qu’un système éducatif chré- 2e éd. 20. L'influence de Rousseau sur Kant Copier le lien. En 1776-1777, Kant s'exprime dans les Königsberger Gelehrte und Politische Zeitungen [Journaux savants et politiques de Königsberg] à propos de la célèbre école innovatrice des philanthropes de Dessau. « Dans le domaine des relations morales entre les personnes, il s'établira entre celles-ci un équilibre, dès lors que tout en poursuivant la réalisation de ses prétentions, l'individu ne fera jamais de la personne d'autrui un simple moyen, mais au contraire la respectera toujours comme porteuse de sens et animée de prétentions propres, différentes des siennes mais également légitimes. Mais ces idées ne doivent être que très peu nombreuses. C'est en les situant dans l'effort fait pour promouvoir la paix universelle que l'on comprendra et appréciera pleinement les phrases suivantes : « Une action doit apparaître valable à mes yeux non par ce qu'elle correspond à mes propres inclinations, mais parce qu'elle reflète mon devoir d'amour du prochain et aussi la conscience que j'ai d'être un citoyen du monde. Au service de la paix
37. pour étudier, ou pour faire ceci ou cela, ou pour me promener, je mexcuse ensuite, au printemps, sur ce quil fait encore trop froid le matin et que lenfant, quon laccueille avec une froideur glaciale. Au cours des années suivantes, il instruisit et éduqua, en qualité de précepteur, des garçons de moins de douze ans. L'instruction, elle, est la partie positive de l'éducation. Il n’est que ce que l’éducation fait de lui. À cette question, il ne peut y avoir qu'une seule réponse : ce serait alors le retour, dans notre vie politique, de l'ordre, de la sécurité, de la confiance en notre État » (40). Les désirs de la première espèce sont le désir des honneurs, celui du pouvoir et celui des richesses. Le retour à des principes moraux clairs, à l'État fondé sur le droit, à la confiance d'homme à homme, cela n'est pas illégal mais c'est, au contraire, rétablir la légalité. Il faut distinguer la culture physique de la culture pratique, qui est pragmatique ou morale. ou mal. Du point de vue de l'histoire de l'éducation, Kant est reconnu comme le représentant du siècle des Lumières, et il est effectivement cité dans tous les manuels allemands comme la source de l'esprit des Lumières conçu au sens international. Nous allons donc nous efforcer de formuler ici quelque thèmes, hypothèses ou réflexions susceptibles de constituer, pour la structure éducative universelle requise aujourd'hui, des suggestions constructives. Die Religion innerhalb der Grenzen der blossen Vernunft. C'est là que l'on trouve la formule : « Ce que l'homme est ou peut-être destiné à devenir, au sens moral, bon ou mauvais, il ne le doit qu'à lui-même, maintenant comme autrefois (17) ». du pur état de nature où nous ne sommes que comme des animaux. « Les enfants doivent avoir aussi un coeur ouvert et un regard rayonnant à l'image du soleil » (p. 47). de lattention et de ce quon nomme lesprit. Fishpond New Zealand, La tâche de l'éducation selon Emmanuel Kant by EtienneOuedraogoBuy . Mais il faut chercher en même temps à fonder la franchise. Elle est une oeuvre qui doit se parfaire à travers de multiples générations, dont chacune progressera vers la perfection de l'humanité par un « développement gradué et conforme à cette fin » de toutes les dispositions humaines naturelles.
Un troisième trait du caractère de lenfant, cest la sociabilité. publ. Cette idée que tout homme constitue une fin en soi, liée pour nous au nom de Kant, revêt lorsqu'elle est située par certains commentateurs dans une perspective d'avenir (voir, par exemple, Reiner ou Bärthlein) une grande importance pour ce qui concerne la solidarité de la communauté humaine (37). moyen désespéré. Mais aussi les parents ne doivent y attacher pour eux-mêmes aucun prix, et éviter de se mirer devant eux ; car lenfant voit que tous les autres ne sont pas soumis à la même règle que lui, il devient mutin. Tout être raisonnable, capable de définir des fins, se distingue donc, en dernier ressort, par son propre caractère de fin en soi et de volonté autonome, et c'est là ce qui constitue le sens de son être moral» (35). On écartera ainsi la crainte puérile de la mort. Vir propositi tenax (un homme ferme dans ses desseins), dit Horace, et cest là le bon caractère. La discipline soumet lhomme aux lois de lhumanité et commence à lui faire sentir la Mais, comme il nen est pas immédiatement capable, et quil arrive dans le monde à létat sauvage, il a besoin du exemple quon ne fera rien dagréable pour lui sil ne fait pas lui-même ce que lon désire, quil faut quil sinstruise, etc. Les bonnes fins sont celles qui sont nécessairement approuvées par chacun, et qui peuvent être Les tâches majeures de l'éducation telles que Kant les conçoit , c'est-à-dire sous une quadruple forme (discipliner, cultiver, civiliser et moraliser), il convient de les réinterprétées aujourd'hui, après les nombreuses erreurs de la pédagogie allemande, en revenant à leur sens originel. Les vices de la troisième espèce sont la dureté du cur, lavarice, la paresse (la Comme on la déjà encore élevée à son plus haut degré de pureté. S'agissant des devoirs envers les autres : « Il faut de très bonne heure enseigner à l'enfant le respect et la considération du droit des hommes » (p. 51). (p.77) " Le but de l'éducation (…) est de permettre à chacun d'apprendre par lui même en se passant de maître, d'aller de la contrainte à l'auto-contrainte, d'être majeur. " Dans les cités grecques et latines, l'éducation dressait l'individu à se subordonner aveuglément à la ... Définition de l'éducation. obstacles se rencontrent ici : premièrement, les parents nont ordinairement souci que dune chose, cest que leurs enfants fassent bien leur chemin La loi divine doit paraître en même Groothfoft et E. Reimers, Paderbron, Schöningh. doit donc jamais céder aux cris des enfants, même dans leur première jeunesse, et leur laisser ce moyen dobtenir ce quils veulent. La solidité doit être la qualité de lhabileté et tourner insensiblement en habitude dans lesprit. Il n'est donc pas étonnant qu'il ne figure pas au nombre des « Classiques de la pédagogie » dans l'ouvrage bien connu de Scheuerl, bien qu'il soit cité dans l'introduction (2) aux côtés de Luther, Mélanchthon, Friedrich August Wolf et Schiller. Il ne saurait donc devenir moralement bon quau moyen de la vertu, cest-à-dire dune contrainte exercée sur lui-même, quoiquil puisse être inflige ont pour but final leur amélioration. Sein Leben in Darstellungen von Zeitgenossen. ], Bibliothèque de l'Université libre de Berlin, 1992, p. 5. Le goût que lon cultivera sera dabord celui des sens, surtout des veux, et enfin Il faut moins amollir quéveiller le cur des enfants pour le rendre punition est voisine de la punition morale, et elle est négative. Sous la direction de H.H. la discipline qui le fait homme, enfin linstruction avec la culture. 1796. sans doute quil ait ses moments de récréation, mais il faut aussi quil ait ses moments de travail. Kant enseigne, par exemple, à l'enfant riche à témoigner à un autre enfant, moins riche que lui, le même respect qu'à ses semblables. juge ; cest la morale appliquée à la connaissance de Dieu. Les enfants doivent se préparer ainsi Léducation physique est celle que lhomme partage avec les animaux, cest-à-dire Elle doit être négative ; il ne faut pas amollir le sentiment. Les premières sappliqueraient à la paresse ou au manque de moralité ou au moins de — La discipline nous fait passer de l’état d’animal à celui d’homme.