POLITIQUE ETRANGERE 2/2003. Partager sur : Les conflits sont actuellement l'image la plus forte que nous envoie l'Afrique - surtout l'Afrique sub-saharienne à laquelle s'attache essentiellement notre dossier, et cette image en suscite d'autres aussi négatives. Et justement, des conflits en Afrique, il en sera beaucoup question lors de ce 33e sommet de l'organisation panafricaine. La participation des femmes permet de mieux comprendre les causes des conflits et des alternatives possibles Récurrence des conflits armes en Afrique de l'Ouest : causes, conséquences et approches de solutions. Si la résolution se traduit par la Achat Questions Internationales N° 5 Janvier-Février - Les Conflits En Afrique pas cher. Cette situation préoccupe les décideurs africains au plus haut niveau En Afrique, la plupart des conflits sont nationaux, même si certains conflits font intervenir plusieurs acteurs étatiques comme ce fut le cas en République Démocratique du Congo (RDC) (8). Des conflits armés dans d'autres régions du Moyen Orient, d'Afrique ou d'autres endroits reflètent l'atmosphère tumultueuse du moment. André Mbata B Mangu . Leur subrogation par les militaires dans des conditions souvent antidémocratiques a propulsé au sommet des États, en un demi-siècle, une centaine de présidents en treillis pour un résultat le plus souvent déplorable. Photo ONU/Martine Perret . La République Centrafricaine couvre une superficie de 622 000 km2, caractérisée par lusage de la langue sango et ayant pour voisins, le Cameroun à louest, la République du Congo et la République Démocratique du Congo au sud, le Soudan à lEst et le Tchad au nord. Auteur : Mme Emmenegger Ouédraogo Sylvie 2017 1 Les tensions et la gestion des conflits dans l'entreprise Faire vivre des relations de travail ne sous-entend pas pour autant l'absence de tensions, de conflits. Le fait qu’elle soit souvent appliquée pour expliquer les conflits en Afrique ne veut pas dire qu’elle est pertinente. I-1- 2 : Les causes immédiates. La tradition s'est plus appesantie sur la prévention que sur la résolution du conflit ouvert, comme. LâAfrique connaît une baisse de la conflictualité depuis le début du XXIe siècle, mais elle demeure le continent où le nombre de victimes, du fait des conflits armés, est le plus élevé. en Afrique subsaharienne. Au lieu de traiter avec des segments très étroits de. Afrique Les conflits identitaires fragilisent des Etats en Afrique . 9. M. PAWEÅ RADOMSKI (Pologne) a déploré que la diplomatie préventive ne soit pas toujours reconnue comme un outil indispensable du travail du Conseil de sécurité, en dépit de son rôle primordial. Pour autant, la diplomatie préventive ne peut à elle seule résoudre les crises. Pour la Pologne, le développement économique doit être un des outils de la prévention des conflits. à cette fin, il faut mobiliser toutes les ressources, y compris les ressources privées, pour permettre un développement économique, facteur de paix. une explosion de conflits internes qui ont couté la vie à des millions de personnes et sapé les efforts en matière de paix et de sécurité. Le problème principal reste l'investissement humain6. Le gouvernement de transition et la force de sécurité régionale ont été incapables de. (dir. La conférence de la Diaspora sur la Migration Africaine en Europe, organisée par le Conseil de la Diaspora Africaine de … Notre rapport propose des solutions prospectives qui pourraient contribuer à atténuer les ⦠L'Union africaine (UA) tient à ce que les femmes soient entendues et prises en compte dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix. Bibliographie. « La paix au Mali est également essentielle à la paix au Sahel », a-t-il ensuite déclaré. « Malgré les terribles attentats perpétrés la semaine dernière dans la région de Mopti, jâespère que le projet dâun dialogue politique inclusif facilitera la mise en Åuvre de lâaccord de paix de 2015. » Après avoir félicité le Conseil de la levée des restrictions géographiques imposées au ravitaillement apporté par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) à la Force conjointe du G5 Sahel, le haut fonctionnaire a toutefois considéré cette mesure comme « insuffisante ». Je vous exhorte à nouveau, a-t-il lancé à lâadresse des membres du Conseil, à donner aux opérations africaines de maintien de la paix et de lutte contre le terrorisme des mandats clairs, portés par un financement prévisible et durable grâce à des contributions obligatoires. A lâoccasion du forum de Dakar qui se tient du lundi 13 au mardi 14 novembre 2017, le président du pays hôte, Macky Sall a prêché pour une solution africaine dans la gestion des crises sur le continent. Malgré les très médiatiques déploiements des forces de maintien de la paix, les interventions des grandes puissances, le.. Des dirigeants qui cherchent à se soustraire aux limites de mandats, la résilience démocratique face aux conflits armés et les efforts de plus en plus manifestes dâacteurs extérieurs pour en façonner les résultats, tous sont des thèmes récurrents alors que lâAfrique sâapprête à tenir une douzaine dâélections présidentielles ou générales en ⦠Nous avons également débattu du rôle important de la Banque africaine de développement et de ses partenaires dans le cadre du New Deal pour lâengagement dans les États fragiles. . conflits. M. JUERGEN SCHULZ (Allemagne) a rappelé que le Chapitre VI de la Charte des Nations Unies offrait un panel dâoutils pertinent en matière de prévention et de résolution des conflits. Câest pourquoi lâAllemagne encourage les Ãtats Membres à se saisir de tous ces outils existants et à leur disposition. Parmi ces outils, il y a le Fonds pour la consolidation de la paix, qui est un exemple du succès des efforts visant à avoir un impact rapide sur les conflits en Afrique. LâAllemagne offre une seconde contribution de 15 millions de dollars pour 2019, portant le total de son appui financier à ce fonds à 30 millions de dollars pour cette année.Â, Comme autre outil à disposition de la prévention et de résolution des conflits, le représentant a également cité la médiation qui, selon lui, peut aider à combler les divisions idéologiques entre les sociétés. à ce titre, lâAllemagne estime que lâUnité de soutien à la médiation du Secrétariat des Nations Uniesâ qui bénéficie de son soutien financier- devrait rester un acteur fort de la médiation, avec le groupe des amis de la médiation.Â, En plus de ces outils, le Conseil de sécurité lui-même, par son mandat, a une responsabilité en matière de paix et de sécurité en Afrique, a ajouté le délégué. Pour le représentant, le Conseil doit agir plus rapidement pour éviter des escalades et sauver des vies; identifier les graves violations des droits de lâhomme qui mènent aux conflits; contrer les effets des changements climatiques en tant quâoutil de stabilisation et de prévention des conflits; mieux cibler les personnes visées par ses sanctions; entendre davantage les membres de la société civile; renforcer sa coopération avec lâUnion africaine et les organisations régionales, ou encore se réformer pour entendre la voix des pays africains.Â, « Investir en amont les conflits est beaucoup moins coûteux en vies humaines, mais aussi financièrement », a plaidé M. NICOLAS DE RIVIÃRE (France). Il a salué « les réformes engagées pour rendre le système des Nations Unies plus efficace en vue de prévenir les crises », prenant lâexemple de lâamélioration de la situation à Madagascar. Cependant, le représentant a regretté que le Conseil de sécurité ne se saisisse pas assez souvent « des situations qui présentent des risques de conflit susceptibles de porter atteinte à la paix et à la sécurité internationales ». Il a aussi estimé que la Commission de la consolidation de la paix pourrait inscrire davantage de situations à risque et faire davantage de recommandations au Conseil.Â. Les participants ont échangé sur la question des conflits intercommunautaires, ses causes, ses conséquences et les solutions envisagées pour son éradication. Tracées exclusivement en fonction des décisions des chancelleries européennes, les frontières de l'Afrique contemporaine sont en fait l'héritage direct des décisions du traité de Berlin. La CEEAC renforce actuellement son architecture avec son Mécanisme dâalerte rapide de lâAfrique centrale (MARAC) et la Force multinationale dâAfrique centrale ,qui ont lâavantage dâêtre proches du terrain, a encore expliqué lâObservatrice permanente. Mais, les processus de prises de décisions sont trop lents, qui réclament le feu vert de la Conférence des chefs dâÃtat et de gouvernement. De même, le manque de ressources logistiques, humaines et financières constitue une entrave à la capacité de réaction de lâorganisation. Pour relever ces défis, la CEEAC appelle ses partenaires financiers à renforcer leur coopération et à soutenir ses initiatives. En ouverture des débats, le Secrétaire général, M. António Guterres, a cité comme exemples de coopération fructueuse le récent accord conclu au Soudan après avoir été négocié par lâUnion européenne et lâÃthiopie ainsi que les efforts communs entre son Représentant spécial pour lâAfrique de lâOuest et le Sahel, la Communauté économique des Ãtats de lâAfrique de lâOuest et lâUnion africaine pour soutenir des processus électoraux en Sierra Leone, au Nigéria et au Sénégal.Â, Lâidée dâimpliquer davantage les organisations régionales fait consensus de longue date. « On en parle depuis longtemps, mais il faudrait agir maintenant », ont relevé les Ãtats-Unis, appelant le Conseil à sâinterroger sur ce quâil doit « faire avant un conflit ».Â. Face à ces faits, les fonctionnaires d'État de haut niveau et les experts ont examiné avec franchise une multitude de voies et moyens de prévenir durablement les conflits en Afrique parmi lesquels la nécessité d'une vision commune entre les gouvernants et leurs gouvernés est apparue comme prioritaire. Appel à la résolution des conflits en Afrique pour mettre un terme aux défis sécuritaires qui en découlent Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a appelé mardi à Abidjan, à la résolution des conflits en Afrique, à travers des solutions politiques émanant des acteurs concernés, en vue de mettre un terme aux défis sécuritaires … Câest pourquoi, a-t-elle fait savoir, la rencontre sâest penchée sur les solutions aux conflits et crises, les modalités de leur mise en Åuvre et les instruments à utiliser pour évaluer les impacts. Le représentant a par ailleurs indiqué quâen plaçant le Système dâalerte précoce au cÅur de lâArchitecture africaine de paix et de sécurité(APSA), lâUnion africaine avait démontré sa volonté dâaccroître ses capacités dâanticipation et de prévention des conflits. Témoignant dâune volonté dâanticipation similaire, la Communauté de Ãtats de lâAfrique de lâOuest (CEDEAO) sâest dotée dâun mécanisme dâalerte précoce dénommé ECOWARN, qui lui a permis, au cours des dernières années, de mener de nombreuses actions de diplomatie préventive. Mais pour être efficaces, les efforts de prévention et de règlement des conflits doivent sâinscrire dans une démarche collective et coordonnée, permettant la synergie des initiatives onusiennes, de lâUnion africaine et des organisations régionales, a-t-il aussi plaidé. En raison des espoirs sans doute démesurés qu'elle a suscités, elle fait. Le Comité consultatif permanent des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale, créé en 1992 sur la proposition des États de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale, ne peut, face aux multiples conflits de la région, dépasser, faute de moyens réels, le niveau déclaratoire. et maintien de la paix en Afrique. Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) a consacré sa 706ème réunion tenue le 26 juillet 2017 à une séance publique sur le thème: les enfants soldats/enfants non scolarisés dans les conflits armés en Afrique. Des chercheurs américains ont publié le 10 janvier 2018 une étude * selon laquelle gnous, zèbres, éléphants, hippopotames, buffles et autres herbivores vivant en Afrique voient leur population décliner dangereusement, frôlant parfois l'extinction, dans les zones en guerre Les animaux d'Afrique, victimes collatérales des conflits. Pour Mme KAREN VAN VLIERBERGE, (Belgique), « lorsquâune crise pointe à lâhorizon, les Ãtats voisins, la sous-région et le continent sont souvent les mieux placés pour agir rapidement et efficacement ». La représentante a ajouté que lâhistoire de son pays lui permettait de mesurer toute la valeur de lâintégration régionale. « à terme, les opérations de paix de lâUnion africaine devront pouvoir bénéficier dâun financement plus prévisible, plus durable et plus souple », a-t-elle ajouté. Pour circonscrire ces conflits des moyens ou solutions ont été trouvés selon les normes et valeurs qui sous-tendent la société malienne. En Afrique de l'Ouest, cependant, les élections sont souvent controversées et provoquent la violence. L’insécurité persiste en RDC, en Somalie, au Soudan du Sud, au Nigéria, en République centrafricaine et en Libye. RDC : Michelle Bachelet dénonce l'ampleur massive et continue des violences sexuelles liées au conflit La pandémie de Covid-19 continue de ralentir en Afrique, avec une baisse de plus de 10% des nouveaux cas, d'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Source: Le Soleil Face à la recrudescence des conflits fonciers en Afrique, plusieurs acteurs (chercheurs, membres dâOngâ¦) qui se sont retrouvés à Dakar, en février, à lâoccasion de la conférence internationale sur lâétat des droits et ressources 2016-2017, se sont prononcés en faveur dâune approche inclusive et participative dans la gestion des conflits ⦠Pour bien des gens, les conflits sont une réalité désagréable et pénible qu'il vaut mieux éviter, ignorer ou fuir. « Investir en amont des conflits est beaucoup moins coûteux en vies humaines, mais aussi financièrement », a ajouté la France, qui, en matière de prévention, a recommandé la rédaction dâun « rapport régulier du Secrétaire général » visant à évaluer les risques que font peser sur la paix et la sécurité les changements climatiques. Ceux-ci ont été identifiés par M. Guterres, aux côtés du terrorisme, comme une  « menace croissante ». La Fédération de Russie sâest cependant interrogée sur la volonté politique de prévenir les conflits et a lancé une mise en garde: « entre diplomatie préventive et pressions politiques, la frontière est parfois ténue », a-t-elle observé, en dénonçant lâopération menée par lâOTAN en Libye en 2011, qui a conduit, selon elle, à la propagation du terrorisme dans la région. « Nous nâavons pas besoin dâun type dâintervention qui se passe de lâappui des Nations Unies », a insisté le représentant. Quant à la Chine, elle a répété quâil fallait aider les pays africains à régler leurs problèmes par eux-mêmes, leur faire confiance et éviter de chercher les solutions à leur place. On peut là encore fournir quelques chiffres. Après tout, « ce sont les femmes et les enfants qui sont les plus touchés en temps de guerre » et il faut apprendre à écouter les souffrances des populations, a insisté Mme Naledi Maite, représentante de South African Women in Dialogue (SAWID), alors que Mme Linda Vilazaki, représentante de lâAfrican Women in Dialogue (AfWID) déplorait que le continent nâait pas su mettre en place les mécanismes permettant de tirer parti de lâexpérience des femmes au profit de tous. Elle a présenté lâAfWID comme un « festival dâidées » aspirant à mettre en relation les Africaines entre elles pour les aider à surmonter leurs différences. « Si vous voulez que les choses soient faites, confiez-les aux femmes â si vous voulez quâon en parle, donnez-les aux hommes », a conclu Mme Mulamula. Les trois femmes invitées à sâexprimer devant le Conseil ont toutes insisté sur le rôle que doivent jouer leurs congénères en matière de paix et de sécurité. Malgré les plans dâaction et textes existants pour le formaliser, comme la résolution 1325 (2000), les moyens manquent pour les mettre en Åuvre, a regretté Mme Mulamula, qui a aussi présenté le Réseau des femmes africaines pour la prévention des conflits et la médiation, « FemWise-Africa », créé par lâUnion africaine en mars 2017, qui se tient « à la disposition du Conseil », « prêt à se déployer » dans toutes les initiatives de prévention. Mme FATIMA KYARI MOHAMMED, Représentante permanente de lâUnion africaine auprès des Nations Unies, a déclaré quâaucune organisation à elle seule nâétait en mesure de répondre à toutes les transformations et évolutions et des défis auxquels la communauté internationale ou lâAfrique sont confrontées. Câest dans ce contexte que la coopération et la diplomatie préventive sont nécessaires, a-t-elle dit. Poursuivant, elle a déclaré que lâUnion africaine avait développé des mécanismes montrant les avantages comparatifs de son action et expertise. Ainsi, elle sâest dotée dâoutils et de mécanismes de prévention et de diplomatie, notamment lâArchitecture africaine de paix et de sécurité et le Groupe des sages qui, depuis son établissement en 2007, a beaucoup contribué à la paix sur le continent. La commission de lâUA dispose en outre dâune unité de la médiation, ainsi que 13 bureaux de liaison établis sur lâensemble du continent, a encore fait valoir Mme Mohammed. Des visites ont eu lieu dans les villages de Siradjouba côté malien et Dalakan, côté guinéen opposé par le conflit avec récemment un épisode. Il vaut mieux, en effet, prévenir que guérir et les mêmes causes entraînent les mêmes effets. Les millenials en Amérique du Nord sont les plus. Coups d'État, corruption, violences contre le peuple et déroute au combat [, Appel à la résolution des conflits en Afrique pour mettre un terme aux défis sécuritaires qui en découlent Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a appelé mardi à Abidjan, à la résolution des conflits en Afrique, à travers des solutions politiques émanant des acteurs concernés, en vue de mettre un terme aux défis sécuritaires auxquels sont confrontés les. En outre, les partenariats stratégiques gagnent également en importance, notamment avec le Cadre de coopération entre lâUA et lâONU signé en avril 2017, en plus des réunions consultatives entre lâUnion africaine et le Conseil de sécurité qui renforcent la capacité collective à évaluer les défis et les moyens de les aborder. Lâadoption de la résolution 2457 (2019) sur la coopération entre les Nations Unies et les organisations régionales et sous-régionales dans le maintien de la paix et de la sécurité (Faire taire les armes en Afrique dâici à 2020) est encore un exemple du renforcement de ces partenariats stratégiques, a-t-elle plaidé.Â. Lorsqu'il s'agit de pratiques en regard du système judiciaire ou d'une décision étatique, il est question de modes alternatifs de résolution. Face à la récurrence des conflits hommes-faune il est devenu impérieux de trouver des solutions durables pour les réduire, assurer la sécurité alimentaire des communautés et améliorer leurs conditions de vie sans pour autant compromettre les efforts de conservation de la biodiversité engagés dans plusieurs pays. à lâintention des organes dâinformation ⢠Document non officiel. M DIAN TRAINSAYAH DJANI (Indonésie) a déploré que le Conseil et la communauté internationale soient souvent trop occupés à réagir aux conflits pour avoir le temps de les prévenir car cette approche nâest pas soutenable et trop coûteuse. Se tourner vers une culture de la prévention est donc une nécessité et une approche doit être adoptée en ce sens. Le Conseil peut ainsi renforcer sa coopération avec les autres branches du système des Nations Unies pour adopter approche globale. En effet lâONU ne manque pas dâoutils de prévention, a fait observer le représentant, en citant les exemples du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ou de lâOffice des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), qui Åuvrent à la promotion de la bonne gouvernance.Â, Cependant, lâONU ne peut agir seule pour prévenir et résoudre les conflits en Afrique, a poursuivi le représentant. Alors que les peuples aspirent à un continent à lâabri des conflits, les organisations régionales et sous régionales jouent un rôle croissant et il faut garantir et consolider avec elles un partenariat robuste. Pour lâIndonésie, il convient dâévaluer les avantages comparatifs de chacune de ces organisations, qui ont une connaissance sans pareil des conflits et des parties prenantes sur le continent. Elles ont pour elles la proximité géographique et aussi un intérêt à résoudre les crises dès que les premiers signes de tension sont identifiés.Â. frontalière en Afrique, et a exprimé son adhésion à lâassertion selon laquelle ces problèmes constituent un facteur grave et permanent de dissensions. L'ethnie tue ! Les Jeunes dans les Conflits en Afrique Agence de Coopération et de recherche pour le développement L’Agence de coopération et de recherche pour le développement (ACORD), une alliance internationale à vocation africaine qui œuvre en faveur de la justice sociale et le développement en Afrique, travaille depuis trois décennies … En quête des solutions - Paris : La découverte, 1995 - p. 4. Vaste sujet s'il en est, donc. Pratique de la médiation, une méthode alternative à la résolution des conflits, éditions ESF, 2007 (4° éd.) Et [ LA RESOLUTION DES CONFLITS EN AFRIQUE : LE CAS DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO DE 1994 A NOS JOURS Membres du Jury Directeur de thèse : Monsieur Pascal CHAIGNEAU, Professeur de Science politique Université René Descartes Paris V Monsieur Jean Paul JOUBERT, Professeur de Science politique, Directeur du CLESID, Université Jean Moulin Lyon 3 Rapporteurs : Monsieur Michel BERGES. Moyen de résolution des conflits, la médiation est une des thématiques traitées en Afrique comme pilier de la construction de la paix. 22. Les pays riches doivent donc s'investir dans la recherche de la paix en Afrique en augmentant leur soutien aux missions de maintien de la paix, en exerçant un contrôle strict sur l'approvisionnement d'armes dans les différentes régions et en freinant l'importation de ressources naturelles dont l'exploitation peut créer des conflits. Entretenant des armées nombreuses, hyper-équipées mais néanmoins bien trop faibles pour faire face ensemble ou séparément à dâéventuelles armées coalisées comme ce fut le cas en Lybie, les pays du Maghreb font le jeu des puissances qui les fournissent en matériels militaires pour dâhypothétiques conflits intra-maghrébins qui les maintiendrait pour longtemps en marge des â¦